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De Moscou à Saint-Petersbourg en Sapsan

De Moscou à Saint-Petersbourg en Sapsan

Livre Famille

De Moscou à Saint-Petersbourg en Sapsan

Natalia Gonchavera

Dans le métro qui nous mène à la gare de Leningradsky (Leningrad est le nom qui avait été donné à Saint Petersbourg du temps des Soviétiques) et dans les alentours de la gare, nous croisons encore beaucoup de gens et d'enfants en uniforme avec l'étoile de Saint Georges en boutonnière, une photo d'un ancien combattant, probablement un membre de leur famille, accrochée à leur veste, ou encore avec un petit bouquet de fleurs fraîches à la main.
Le gare Leningradsky est très moderne de l'intérieur. Il faut passer par des portiques de sécurité pour accéder aux trains, comme avec l'Eurostar. Nous sommes étonnés par les panneaux qui indiquent les destinations non seulement en russe mais aussi en anglais et en chinois !
Nous avions hésité entre prendre le train de nuit traditionnel, avec compartiment restaurant et couchettes de luxe, ou prendre un train rapide de jour pour découvrir les paysages russes, avant d'opter pour la seconde option.
Le Sapsan (qui signifie en français Faucon pèlerin, en cyrillique Сапсан) est un beau train qui ressemble au TGV, en beaucoup plus luxueux, en tout cas en 1ere classe. Comme dans un avion, nous sommes accueillis par une hôtesse qui nous remet une paire de chaussons blancs. Les garçons de la famille déplorent l'absence d'une télé privative (il n'y a qu'un grand écran pour le compartiment qui diffuse un documentaire sur Saint-Petersbourg) mais cela nous permet de profiter du paysage, zones commerciales et industrielles d'abord, puis villages et, enfin, magnifiques forêts de bouleaux argentés, baignés dans l'eau, que notre train traverse à toute allure, et d'observer, avec étonnement, nos voisines, deux trentenaires élégantes qui rient à gorge déployée, puis pleurent à chaudes larmes, avant de retrouver leur sourire juste à l'arrivée, tout en dégustant le plateau-repas qu'on nous offre avec diverses boisons. Moins de 4 heures plus tard, nous posons le pied sur le quai de Saint-Petersbourg. Comme Moscou, la ville est en liesse pour le 9 mai.
Nota bene : le tableau en illustration est de Natalia Gontcharova, et il est exposé à la Nouvelle Galerie Tretiavok de Moscou.