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Moscou, la rouge rude

Livre Famille

Moscou, la rouge rude

Extrait du tableau "Le Le Bolchevik " de Boris Koustodiev, 1920, nouvelle galerie Trétiakov

La nouvelle galerie Tretiakov

La nouvelle galerie Tretiakov

Jardins Nouvelle galerie Tretiakov

Par quelle visite commencer à Moscou ?
Nous, nous choisissons la nouvelle galerie Tretiakov. D'abord parce qu'elle présente les oeuvres de l'époque du réalisme soviétique qui nous intéresse particulièrement, en prime, au milieu d'un jardin rempli de vestiges de la statuaire soviétique, au bord de la Moscova face au parc Gorki, cher aux espions de la guerre froide, et qu'elle est ouverte le dimanche, un point crucial à Moscou où les musées et même certains lieux publics ont des jours et horaires d'ouverture parfois limités, qu'une vérification sur Internet ne vous garantit pas de ne pas trouver fermés, comme nous en ferons l'expérience.
A peine remis de notre premier voyage en métro, sortie station Park Koultoury, nous découvrons l'architecture moderne de ce grand bâtiment et "la garde-robe", le vestiaire en russe, une institution et point de passage obligé en Russie où règne la babouchka. Après moult gestes, nous comprenons que nos manteaux ne sont pas "corrects" car ils ne comportent pas d'étiquettes permettant de les accrocher à des crochets et qu'il nous faudra payer un supplément pour des cintres. Ce n'est pas grave mais la babouchka n'est pas contente. On nous oriente vers la première entrée et nous tombons sur une exposition de tableaux consacrées à la campagne de Russie de Napoléon, dont on nous parlera d'ailleurs à plusieurs reprises, comme le plus grand fléau, après Hilter, qui a ravagé la Russie et dont le pays a triomphé, sauvant le reste du monde au passage. Nous sommes un peu surpris, ayant appris sur les bancs de l'école en France que le général Hiver russe avait aussi beaucoup contribué à la victoire russe contre Napoléon et que c'était le gouverneur général de Moscou, Fedor Rostopchine, le père de notre chère comtesse de Ségur, qui avait incendié la capitale russe, mais nous ne contrarions pas la passion historique, admirable, de nos interlocuteurs russes.
Arrivant enfin aux oeuvres du XXe et XXIe siècles, nous sommes éblouis par la qualité des toiles exposées et la découverte d'artistes féminines, comme Natalia Gontcharova, qui témoignent puissamment à la fois de l'histoire de la Russie et de l'histoire de l'art par la diversité de leur style.